La  requérante, psychologue, s’exprime au nom d’un groupe de psychologues qui  réfléchissent sur les « applications pratiques » du code de déontologie.
  Les  uns et les autres exercent dans un  E H P  A D ( établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) et/ou dans un hôpital de jour «  dans le cadre de consultations neuropsychologiques ».
  Dans le cadre de l’E  H A D, les psychologues proposent aux « personnes hébergées » des  psychothérapies de groupes, individuelles de soutien ou des bilans  neuropsychologiques. » La demande est souvent faite par un tiers (  médecin, équipe soignante) qui a détecté une souffrance. Si la personne le  souhaite, les psychologues cherchent à définir avec elle quelles sont  les techniques qui lui permettront «  d’exprimer se souffrance ». Si  la personnene le souhaite pas, ils restent «  à sa  disposition » et n’engagent pas de consultation même s‘il y a eu demande  d’un tiers. 
  La requérante  souligne : « le consentement éclairé est  une condition évidente, ainsi que les techniques que nous utilisons adaptées  aux troubles de cette personne ».
  Par contre, le groupe de  réflexion s’interroge sur le consentement des tuteurs  En effet les personnes hébergées sont souvent  sous tutelle, en particulier sous tutelle d’un de leurs enfants ou de leur  conjoint Les collègues constatent que « des  enjeux affectifs ( de pouvoir, de réparation) viennent s’opposer à une  quelconque aide psychologique. ».
  Soucieux de répondre aux demandes  personnelles que les patients leur adressent explicitement, les psychologues  posent la question suivante à la Commission :  
  « Devons-nous quand même demander  le consentement des tuteurs ( rarement neutres ) ? » 
Dans le cadre de l’hôpital de jour, les  consultations neuropsychologiques sont soumises à des cotations P M S I , (  programme de médicalisation du système d’information ), outil «   d’évaluation de charge de travail, décrivant les soins offerts au cours d’une  prise en charge ». « Les bilans neuropsychologiques ainsi que les entretiens  cliniques suivant les bilans et demandés par les patients en font partie. Dans  ce contexte, l’anonymat n’est pas respecté… » 
  Les  psychologues demandent alors s’ils doivent «  proposer un travail de  concertation avec l’hôpital pour faire respecter ce principe  fondamental. ». Ils se sentent confrontés « à  des arguments de financement de postes en  fonction de la charge de travail » 
| Année de la demande : 2005 Demandeur : Contexte : Objet de la demande : Questions déontologiques associées : - Autorisation des détenteurs de l’autorité parentale 
 | L’évaluation de la charge de travail ne relève pas de la compétence de la C N C D P. La Commission répondra à ces deux questions :- L’exigence du consentement des  tuteurs  1 -  L’exigence du consentement des tuteurs  Paris, le 22 octobre 2005Pour la CNCDP | 
| Avis 05-10.doc |